L’aile Sud du transept date du XV-XVIème siècle. Les deux travées hautes du bas-côté Sud datent du XVIème siècle. Un mur porte la date de 1566. Les fonts baptismaux, composés de deux cuves arrondies, datent du XVIème siècle. Le bénitier date du XVIIème siècle. On y trouve les statues de la Vierge, Saint-Joseph et Saint-Joachim. La chaire date du XVIIème siècle.
La construction de la flèche date de 1717. Les travaux opérés au XIXe siècle modifient considérablement l’édifice. Plusieurs pans de murs menaçant de tomber en ruines sont reconstruits en 1820. Le pignon Est est reconstruit en 1845. Le clocher est reconstruit en 1889 et les cloches sont bénites l’année suivante.
Des reliques de sainte Constance, de saint Fortuné, de saint Pierre et de saint Paul étaient jadis exposées sur l’autel du Sacré-Coeur et sur le maître-autel. Saint-Pierre est jusqu’au XVIe siècle église tréviale de Saint-Michel ; elle devient ensuite église paroissiale, mais le recteur continue jusqu’à la Révolution à habiter son presbytère à Saint-Michel, rue des Salles. L’église est encore entourée d’un cimetière ancien où l’on peut voir les pierres tombales des Le Coaridouc, propriétaires du château de Kernabat (ou Carnabat) au XIXe siècle. Le porche de cette église servait autrefois d’enfeu (tombe encastrée dans l’épaisseur du mur d’un édifice religieux) à cette famille Le Coaridouc. Une des tombes porte l’inscription “Joseph Jéhan, sieur de Launay, décédé à Carnabat le 18 janvier 1822, à 82 ans”.
XV-XIXème siècle
La Chapelle Saint-Antoine
classée au monument historique.
La chapelle Saint-Antoine de Kérisac (XVI-XVIIème siècle), restaurée en 1835 et 1836, dépendait à l’origine, du manoir de Kerisac.
C’est un petit édifice rectangulaire avec remploi d’une porte du XVe siècle (I. M. H. 1926), surmontée d’une archivolte en accolade et d’un fleuron portant une croix. La façade ouest est rehaussée d’un clocheton orné de visages en relief. Le clocher mur a une chambre de cloche. À l’intérieur, les poutres sont à engoulants sculptés.
Les quatre poteaux de justice de la seigneurie de Kérisac font office de porte à l’enclos paroissial. Propriété successive des familles Fruglaye et Estrée, elle est acquise par l’association diocésaine le 11 octobre 1950. Une fontaine proche est réputée guérir des furoncles à condition d’y jeter des clous.
Le château de Kernabat
classé au monument historique.
Son Colombier
Calvaires, fontaines...
– Les calvaires : Kerlast, Kermarc, Le Lan
– La fontaine Sainte-Marguerite (croix guillou)
– Les moulins (de Toulhalec, de Kernabat)
– Les manoirs (de Lesvern, de Kerderrien Clec’ch, de Bot lan, de Kermelven)