Origines, histoire

Origines 

et Histoire

dès le haut moyen âge

Certainement, Plouisy était une paroisse...

Diverses écritures au fil du temps  :
• 1330    :  PLOEGI,
• 1369    :  PLOEIZI,
• fin du XIVè  : PLOEYZY,
• 1461    :  PLOIZY,
• 1481    :  PLOEIZY,
• 1581    :  PLOUISY (en Breton : PLOUIZI).

La dénomination Plouisy (ou Plouizi en breton) vient de l’ancien breton « plou » qui signifie paroisse et de « Enesi » qui signifie « des îles » (ruisseaux) puisque la commune était autrefois arrosée de part et d’autre par 2 cours d’eau tributaires de la rivière du Trieux.

Il y a de cela un peu plus de 300 ans, il existait 2 paroisses : Ploumagoar et Plouisy. Le territoire de Plouisy comprenait la totalité de la rive gauche du Trieux. Pour avoir un ordre d’idée, Plouisy se composait de presque toute la paroisse de Grâces, de quelques fermes de St-Laurent, Kermoroc’h et Trégonneau.

Avant de devenir une commune en décembre 1789 avec un Maire et un conseil délibérant, Plouisy alors une paroisse était également structurée par un corps politique composé d’un recteur, d’un sénéchal, d’un procureur fiscal et de paroissiaux.

Après 1789, son territoire alors amputé d’une très grande partie se développe en 1822 avec le rattachement du lieu-dit Kerivoalan relevant de la commune de Guingamp. En 1964, la commune cèdera à son tour le quartier du Roudourou à Guingamp qui verra naître le mythique stade du Roudourou et tous les logements de ce quartier.

Autre fait marquant de son histoire, Plouisy fût un haut lieu de la résistance durant la seconde guerre mondiale avec le maquis de Kerprigent qui ne comptait pas moins de 350 hommes. C’est en février 1943, qu’une grande partie de l’Union Sportive Plouisyenne Football, tombe sous le coup du décret du gouvernement de Vichy : le S.T.O. (Service de Travail Obligatoire). La plupart d’entre eux choisissent la clandestinité, plutôt que de partir travailler en Allemagne. Le 1er janvier 1944, ce noyau de résistants rejoints le détachement F.T.P « Marceau » et participe à de nombreux faits d’armes et embuscades ayant permis la libération de plusieurs villes dont Guingamp et Paimpol. Plusieurs maquisards rejoignent la première armée française libre et combattent les occupants sur les fronts de Saint-Nazaire et Lorient. Le département des Côtes-du-Nord (Côtes d’Armor aujourd’hui) fut libéré le 17 août 1944.